Niger. Une manifestation organisée au Niger pour exiger le départ des soldats américains

cameroun24.net Lundi le 22 Avril 2024 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Une manifestation exigeant un retrait immédiat des troupes américaines s’est tenue dans la ville d'Agadez, dans le nord du Niger, où se trouve la plus grande base des forces aériennes américaines de la région.

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Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées pour l’occasion, ont déployé des banderoles exigeant le départ des forces américaines et ont brandi des drapeaux burkinabé, malien, nigérien et russe, fait savoir l’Agence France-Presse (AFP), précisant que les manifestants se sont rassemblés à l'appel d'un collectif de 24 associations de la société civile soutenant les autorités actuelles du pays.

Le Niger a rompu en mars dernier son accord militaire avec les États-Unis aux termes duquel une base américaine de drones avait été mise en place dans le nord du pays relate TASS. Expliquant leur décision, les autorités militaires nigériennes ont indiqué que l'accord avait été imposé au pays et n’était pas conforme aux intérêts de sa population. L'administration américaine a annoncé qu'elle maintenait des contacts avec les dirigeants nigériens et continuait d’examiner la situation. Fin 2023, il y avait quelque 1.100 militaires américains dans le pays.

Selon un journaliste du Washington Post, les États-Unis ont d’ores et déjà accepté de retirer leur contingent militaire. L'AFP précise pour sa part qu’une délégation américaine est attendue au Niger dans les prochains jours pour s'accorder sur les détails du retrait.

Le Niger a dénoncé à l’été 2023 les accords militaires avec la France et a exigé un retrait immédiat de toutes les forces françaises du territoire national. À la fin de l'année, les plus de 1.500 militaires français ont quitté le pays.

Fin juillet 2023, des militaires de la garde présidentielle se sont rebellés et ont annoncé écarter le président Mohamed Bazoum du pouvoir. Ils ont proclamé chef d’État le général Abdourahamane Tchiani, qui dirigeait la garde présidentielle, et formé le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP).

AN

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