Mali. L'opposition exige le rétablissement immédiat des libertés limitées par le gouvernement

cameroun24.net Lundi le 22 Avril 2024 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’opposition malienne, réunie au sein de la coalition Coordination des organisations de L’Appel du 20 février pour sauver le Mali, a rejeté la décision des autorités de la dissoudre et a exigé de rétablir immédiatement dans le pays toutes les libertés qui avaient été limitées par le gouvernement.

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La coalition "condamne et rejette sans équivoque cette décision arbitraire et sans fondement juridique", selon un communiqué reçu par l'Agence France-Presse (AFP). Elle réclame "le rétablissement immédiat de toutes les libertés suspendues", "un dialogue constructif avec toutes les forces vives du pays" et "la tenue de l'élection présidentielle libre, transparente et équitable dans les meilleurs délais". L’opposition constate "la dérive autoritaire des autorités en place" au Mali.

À l’issue d’une réunion du Conseil des ministres le 17 avril, le ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation et porte-parole du gouvernement, Abdoulaye Maïga, a annoncé la dissolution de la Coordination des organisations de L’Appel du 20 février pour sauver le Mali en raison de ses "agissements de nature à troubler l'ordre publique" et attentatoires "à l'unité nationale". La coalition est formée de partis d’opposition, d’organisations civiles et de partisans de l'influent imam Mahmoud Dicko.

Le Conseil des ministres malien a décidé le 10 avril de suspendre pour une durée indéterminée les activités des unions et partis politiques, arguant de la nécessité de maintenir l'ordre public et de lutter contre le terrorisme rapporte TASS. Le lendemain, le Mali a interdit aux médias toute publication sur les activités des partis et mouvements politiques dans le pays.

Période de transition

Le Mali a connu deux coups d'État militaires depuis août 2020. Le premier, le 18 août 2020, a écarté du pouvoir le président Ibrahim Boubacar Keïta. Un groupe de militaires dirigé par le colonel Assimi Goïta a nommé Bah N’Daw président par intérim. Cependant, le 26 mai 2021, ce dernier a été démis de ses fonctions par le même groupe de militaires et, sur décision de la Cour constitutionnelle du Mali, c’est Assimi Goïta qui a été nommé chef de l'État pour la période de transition. Les militaires ont annoncé que la présidentielle se tiendrait en février 2024, puis la date de la fin de la période de transition a été repoussée au 26 mars.

Par la suite, l’élection a été reportée pour une période indéterminée. Le premier ministre de la Transition, Choguel Kokalla Maïga, a annoncé le 12 avril que les élections n’auraient lieu qu’après la stabilisation de la situation sécuritaire dans le pays.

DCK

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