Lutte contre Boko Haram. Nouvelle attaque sanglante de Boko Haram dans le Mayo-Tsanaga : Mandoussa et Modoko en deuil

Dans la nuit du 6 au 7 septembre 2025, l’Extrême-Nord du Cameroun a de nouveau été frappé par la barbarie terroriste. Les villages de Mandoussa et Modoko, situés dans le département du Mayo-Tsanaga, ont subi une attaque meurtrière attribuée aux combattants de Boko Haram.
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Selon les premières informations recueillies, quatre personnes ont perdu la vie et plusieurs autres ont été grièvement blessées avant d’être évacuées vers l’hôpital adventiste de Koza. Des disparitions d’enfants ont également été signalées, plongeant les familles dans une angoisse insoutenable.
Les assaillants ont ciblé un camp militaire, des bâtiments religieux, des habitations, des boutiques et même des plantations et du bétail, réduisant en cendres les efforts de toute une communauté. La paroisse Saint Jean Baptiste d’Ouzal a particulièrement souffert : bureau du curé incendié, véhicule détruit, magasin de vivres ravagé par les flammes. Le centre de santé local a lui aussi été légèrement touché.
Le témoignage d’Isaac Vohod, enseignant et rescapé, illustre l’horreur de cette nuit où la population a été prise en otage par la terreur, de 23h à 2h du matin. « Le curé et plusieurs familles ont échappé de justesse à l’attaque », confie-t-il, encore sous le choc.
Face à ce drame, les forces de défense et de sécurité ont immédiatement engagé des opérations de ratissage afin de sécuriser la zone et évaluer l’ampleur des dégâts.
Rappelons que le groupe Boko Haram, actif depuis 2009, continue de semer la mort dans le bassin du Lac Tchad, malgré les efforts conjoints du Cameroun, du Nigeria, du Tchad et du Niger.
Boko Haram Strikes Again in Cameroon’s Far North: Four Killed in Mandoussa and Modoko Attack
In the night of September 6th to 7th, 2025, the villages of Mandoussa and Modoko, located in the Mayo-Tsanaga division of Cameroon’s Far North region, came under a brutal attack attributed to Boko Haram fighters.
A provisional toll reports four people killed and several others seriously injured, who were rushed to Koza Adventist Hospital. Families are also reporting the disappearance of children, deepening the tragedy.
The assault targeted a military camp, religious buildings, homes, shops, farms, and livestock, leaving widespread destruction. The St. John the Baptist Parish of Ouzal was set ablaze, with the priest’s office, vehicle, and food storage facilities destroyed by fire. Even the local health center was slightly damaged.
Local authorities, supported by defense forces, have launched security operations to stabilize the area and assess the full extent of the damage.
This attack is yet another reminder of the ongoing threat posed by Boko Haram, a group that has been terrorizing the Lake Chad Basin since 2009.
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Moussa Nassourou
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