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UE. Ursula von der Leyen sous pression mais sauvée : l’Europe entre contestations, fractures et batailles stratégiques

cameroun24.net Jeudi le 09 Octobre 2025 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
À Strasbourg, le Parlement européen a tranché : Ursula von der Leyen reste en poste. Les députés ont rejeté, coup sur coup, deux résolutions de censure visant la présidente de la Commission européenne, pourtant accusée de dérive autoritaire et de décisions controversées.

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La première résolution, déposée par des partis de droite, dénonçait une Union européenne « plus faible que jamais » sous la houlette de von der Leyen, pointant son manque de transparence, ses pouvoirs étendus dans les négociations commerciales avec les États-Unis et le Mercosur, et ses atteintes supposées à la liberté d’expression. Résultat : 179 voix pour, 378 contre et 37 abstentions.

La seconde, émanant de la gauche, réclamait l’annulation de l’accord d’association avec Israël et critiquait l’inaction de Bruxelles face au conflit à Gaza. Verdict encore plus sec : 133 pour, 383 contre et 78 abstentions.

Pendant que l’opposition échoue à la déloger, Ursula von der Leyen défend son bilan avec des chiffres. Lors d’une conférence à Bruxelles, elle a mis en avant l’initiative Global Gateway, alternative au programme chinois des « Nouvelles Routes de la soie » : « En quatre ans, l’UE a attiré 306 milliards d’euros d’investissements, et je suis convaincue que nous franchirons la barre des 400 milliards d’ici 2027 », a-t-elle assuré. En exemple, elle cite le corridor stratégique de Lobito reliant l’Angola, la Zambie et la RDC, présenté comme une alliance gagnant-gagnant pour l’Afrique et l’Europe.

Mais les fractures internes s’accentuent. Varsovie refuse catégoriquement le pacte migratoire européen. Berlin et d’autres bailleurs exigent des garanties dans les discussions budgétaires pour 2028-2034, menaçant de bloquer tout compromis. Et surtout, la crise politique en France, doublée de la montée du Rassemblement national de Marine Le Pen, inquiète Bruxelles : une victoire de l’opposition française pourrait rebattre toutes les cartes de la diplomatie et de la sécurité européenne.

Dans ce climat déjà tendu, la Commission vient d’imposer de nouvelles règles sur la transparence des publicités politiques, effectives depuis le 10 octobre. Toute communication sponsorisée devra désormais être clairement identifiée et tracée.

En toile de fond, les géants américains de la tech – Apple et Meta – négocient avec Bruxelles pour éviter de lourdes amendes dans le cadre de la loi sur les marchés numériques. Et de l’autre côté de l’Atlantique, les exigences commerciales de Washington pèsent comme une menace sur l’accord UE–USA conclu cet été.

? Un signal clair : Ursula von der Leyen a survécu à deux offensives politiques, mais l’Union européenne, elle, reste minée par ses divisions internes et ses défis stratégiques.

 

Von der Leyen Survives Double Censure: Europe Faces Divisions, Migration Clash, and Strategic Battles

European Commission President Ursula von der Leyen has survived two motions of censure in Strasbourg, despite fierce criticism from both the right and left. Accused of lack of transparency, overreach in trade deals, and inaction on Gaza, she nonetheless secured solid support from MEPs.

Defending her record, von der Leyen highlighted the €306 billion Global Gateway initiative, set to rival China’s Belt and Road, with strategic projects like the Lobito Corridor in Africa.

But fractures are growing: Poland rejects the EU migration pact, Germany warns of budget chaos for 2028–2034, and Marine Le Pen’s rise in France threatens to reshape EU policies. Meanwhile, Brussels pushes new rules on political ad transparency and pressures Big Tech under the DMA.

Europe may have saved its Commission president – but unity remains the real battle.

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Ange NGO

 

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